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Les élucubrations d'une jeune fille
Les élucubrations d'une jeune fille
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23 novembre 2008

Acte 1

Il y a presque un an j’écrivais qu’il y a certaines histoires qui ne s’oublient pas, un peu comme un vieux film…

« On le connaît par cœur, on a aimé ou détesté la fin, et plus spécialement parce que l’on sait ce qu’il va se passer, on adore.
On s’attache aux personnages plus que l’on ne veut bien le penser, on se cramponne au scénario espérant inlassablement pouvoir changer la fin, on chérit la musique, on vénère les scénaristes, et on convoite le premier rôle, jusqu’à ce que le premier dialogue retentisse…

« - J’ai pas envie d’expliquer mes envies à tout le monde !
Puis s’en est suivi.

- Je suis perdue entre toi qui me plaît terriblement et ma copine avec qui je suis terriblement.
- J’aurais tellement aimé que tu sois là !
- J’aime beaucoup tes dessins tu as un vrai talent c’est indéniable, tu es mon idole !
- Je ne sais pas si je fais bien de te le dire mais tu me manques.
- Ne me zappe pas de ta vie, ce sera à mon tour de t’attendre un jour.
- Tu es vraiment quelqu’un de bien pour qui j’ai beaucoup d’estime et ton contact m’apporte beaucoup au quotidien, et évidemment que quand on sera ensemble on lui dira tous les deux…
- Tu me fais rire d’un rire attendri, tu es vraiment quelqu’un de formidable et tu es unique en ton genre, mais tu es une grande tarée !
- Je t’embrasse ta tendresse et ton affection me manque. Tu me manques.
- Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu ce sourire au réveil. Merci.
- Juste une pensée pour toi, un petit message mais un gigantesque bisou, dors bien jolie mélo je t’embrasse fort.
- Avant de t’oublier il va en falloir du temps et de l’envie, sachant que je n’ai ni l’envie, ni le temps, tu risque de m’avoir sur le dos encore un petit moment, tu es unique en ton genre comme fille et tu me fais mourir de rire, un savant mélange de franchise, d’humour, de féminité et d’un truc indescriptible… »

Après ce déballage de sentiment, l’intrigue est prenante, elle dure depuis le mois d’août, elle est toujours aussi intrigante, toujours aussi attachante, toujours aussi déroutante et même si la bobine est usée elle ne se rompt pas.
La fiction tient le spectateur en haleine, il a usé sa boite de mouchoirs, il a ri comme jamais il ne s’en était cru capable, il s’est laissé emporté par l’histoire, est tombé amoureux des personnages, a  envié leurs vies, leurs péripéties et a bien entendu acheté le DVD.
Il n’en est pas à son premier visionnage, il est accroc, accroc à cette histoire, à ces acteurs, à son décor, à la tournure que prend le scénario, à chaque fois il revit le récit avec autant d’intensité que si c’était la première fois qu’il le découvrait.

Mon héroïne a été victime d’un coup de foudre, un chaud soir d’août, elle connaissait déjà ce garçon, et pourtant cette nuit-là, il ne lui apparut pas de la même façon, il venait de se passer quelque chose, un lien étrange allait les unir, les empêchant de prendre trop de distance, un lien durable, qui présageait beaucoup, ils savaient.


Savaient pas grand-chose et encore moins ce que leur futur serait, le film n’a pas d’épilogue, pas encore, mais pourquoi eux, pourquoi à ce moment-là, pourquoi aussi compliqué, cela ils l’ignoraient.
Le film est en écriture, est le brouillon reste une ébauche incertaine.

Il restera à produire, une fois abouti, ce film coruscant… »

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Puis tout a changé, le scénario a été écrit, il s’en est passé des choses, le film a commencé à être joué, ils étaient beaux dans leur rôle...et le tournage a été interrompu, un acteur a quitté le plateau…

.

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Et puis d’un coup, en novembre je regarde la neige tombée à travers les carreaux et indubitablement je pense à toi, toi si loin, si distant, dans le même froid que moi.
Mes pensées s’évadent vers une étendue blanche, jaune, rosée, je suis plongée dans un monde où la préséance est de rigueur, Out of Africa me sort de cet hiver rude et rigoureux.
Nous n’avons pas de contrôle sur le temps comme nous n’en avons pas sur les sentiments.
Il fait froid dehors comme il gèle dans mon cœur.
La température n’y change pas, il reste givré, accroché à un départ précipité, à une fin hâtée.
Les flocons se déposent sur les toits comme mes larmes le feraient sur mon visage, pleurant ton envol, légères, subtiles, délectables et fines.
Ce cœur espère que la température change, il espère le retour du beau temps, il musarde la tiédeur d’un mois de mai, il aspire beaucoup de certaines retrouvailles.
Il sait que rien ne s’est éteint entre nous, il y a toujours ce quelque chose qui fait que depuis le début nous sommes bien plus que des amis.

.

Dix-huit mois plus tard, tout est là tout est resté, depuis la première fois où je t’ai regardé différemment, depuis la première fois où je t’ai envisagé autrement.
On dit souvent que les plus belles histoires commencent comme ceci. La nôtre s’est déployée comme un film et il parait que les gens préfèrent les fins heureuses.
Moi aussi pour tout t’avouer, je suis partisane de l’enchantement. J’aime les happy endings et j’aime le fait de pouvoir me dire que j’ai vécu tout ce que j’avais à vivre avec cette personne.
Dans notre cas, rien n’est fini, tu le sais aussi bien que moi sinon pourquoi serais-tu encore là après tout ce temps ? Notre histoire est hachurée, ponctuée de départs et de retrouvailles et si c’est ainsi qu’elle doit se construire alors qu’on la vive de cette façon.

.

Avec toi j’ai effacé mon passé, j’ai supprimé mes souvenirs, je m’en suis inventée de nouveaux, j’en ai découvert des inédits.
Tu as su réveillé ce cœur assoupit, anesthésié et fragilisé.
Tu as su me remercier de te donner un but, d’avoir confiance en nous, d’être toujours là.
Mais je suis toujours là.
Alors sache-le, tiens en compte et ne l’oublie pas.
I told you, I’ll be always there, I promised and I always respect my promises…

Maybe I’m crazy, maybe not, maybe I’m a jerk or not but I think I love you…That’s the only reason I found, the reason why I miss you so…

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Commentaires
K
Salut la belle ! Comment vas-tu ? De mon côté tout va parfaitement bien. Nous avons franchi une étape avec B. Son divorce va bientôt être prononcé et nous pourrons nous fiancer cet été. Du coup adieu mes rêves de voyages.... mais le type de voyage qu'il me propose me fait bien plus tripper ! On sait tout les 2 ce qu'on veut, et nous regardons dans la même direction. J'ai pensé à toi parce qu'il aimerait qu'on parte s'installer au Canada une fois que j'aurai la bague au doigt. On s'y croisera peut-être ! lol En tout cas c'est ce que je lui fais croire MDR Gros bisous !!!!!!
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